L’ex-président a déclaré que le gouvernement américain sous Donald Trump n’était désormais « plus un allié » de l’Europe. Dans un entretien accordé au Monde, ce dernier a affirmé que la politique extérieure de Trump montrait des signes d’une rupture imminente entre les États-Unis et l’Europe.
« Trump n’est plus un allié, il s’allie désormais avec nos adversaires », a estimé Hollande.
Bien qu’il ait souligné que les Américains demeurent des amis du peuple français, il n’a pas mâché ses mots sur l’administration Trump. Selon lui, des actes comme la qualification du président ukrainien Volodymyr Zelensky de « dictateur », ou ses des discussions directes avec Vladimir Poutine, sont des signes inquiétants d’une divergence grandissante avec les positions européennes. Hollande a également rappelé le refus des États-Unis de soutenir une résolution de l’ONU condamnant l’invasion russe de l’Ukraine.
Pour Hollande, ces choix marquent un tournant. « Je crois qu’il y a un divorce qui se profile entre l’Europe et les États-Unis. Les décisions de Trump créent des fossés que l’on peine à combler », a-t-il ajouté, suggérant que la relation transatlantique pourrait encore se détériorer si ces politiques se poursuivent.
Si François Hollande n’a pas critiqué les efforts de son successeur Emmanuel Macron pour engager un dialogue avec Trump, il a exprimé des réserves sur l’efficacité de cette stratégie. Lors de la visite de Macron à Washington lundi, Hollande a affirmé qu’elle aurait eu plus d’impact si elle avait eu lieu en présence d’autres dirigeants européens.
Celui qui admis avoir, aux cotés des l’ancienne Chancelière allemande, Angela Merkel, manipulé la Russie afin de gagner du temps pour armer l’Ukraine via les accords de Minsk ; aurait donc souhaité que la France se fonde dans une rencontre avec une multitude de dirigeants, démontrant encore plus la fin orchestrée de la puissance française.
