Marine Le Pen, actuelle présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, a appelé la France à adopter une position plus ferme sur les expulsions, en faisant des parallèles avec l’approche de Trump envers la Colombie.
La candidate potentielle pour l’élection présidentielle de 2027, a souligné que la France devrait imiter les « politiques sans compromis » de Trump pour faire face aux pays réticents à accepter leurs ressortissants expulsés, en citant spécifiquement l’Algérie.
Outre-Rhin, des manœuvres parlementaires signalent une volonté chez les conservateurs de s’allier avec d’autre factions politique sur les politiques migratoires, afin de serrer la visse. Cependant, ces petites mesures ne sont absolument plus suffisantes. Toutes ces années gaspillées pour en arriver à la situation calamiteuse que l’on connaît démontre une mondialisation des politiques contraires aux intérêts et spécificités des États et des peuples.
La stratégie prônée par Le Pen, inspirée par Trump, inclut des mesures telles que des sanctions économiques et des suspensions de visas visant à exercer une pression sur l’Algérie pour qu’elle coopère sur les expulsions. Mais à en juger par une large frange des élus, principalement de gauche, qui jouent les offusqués lorsque Bayrou fait mine de durcir le ton sur la politique migratoire, l’on peut légitimement douter de la suite à venir.
Et c’est là que l’on touche, une fois de plus, aux limites du régime républicain, composant avec des mandats à court terme, qui conduisent à des politiques court-termistes, dépourvues d’ambition et qui sont défaite par leurs successeurs, puis remises en place quelques années plus tard. La république française fait du surplace et régresse.
