Le principal suspect dans le meurtre de la jeune Louise est passé aux aveux. Entre la nuit de ce vendredi 7 février 2025 et de samedi, le corps sans vie de Louise, une collégienne de 11 ans disparue vendredi après 15h, a été retrouvé dans un bois de la commune de Longjumeau (Essonne), limitrophe d’Epinay-sur-Orge, où elle résidait et était scolarisée.
Les premières constatations du crime révèlent que la jeune fille a été poignardée à « plusieurs reprises » selon l’Agence France-Presse (AFP). L’autopsie révèle la présence de « très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les parties vitales ». L’enfant aurait reçu au moins une dizaine de coup de couteaux.
L’enquête avance et un suspect à déjà été arrêté. En effet un homme de 23 ans et trois de ses proches ont été placés en garde à vue ce lundi 10 février. Sur les mains de l’enfant assassinée a été retrouvé l’ADN du principal suspect. Pour l’heure, nous ne savons encore rien des motivations et du mobile de cet acte odieux.
Le suspect qui est depuis, passé aux aveux
Malheureusement nous n’en saurons peut être jamais rien hormis que le jeune Louise avait le malheur d’être une jeune fille dans une société qui peine de plus en plus à défendre ses enfants.
Ce drame vient s’inscrire dans une lignée de crimes où les enfants et les jeunes adolescents sont les principales victimes.
Deux semaines avant le meurtre de Louise, Elias , un jeune adolescent de 14 ans a été tué par deux mineurs, le 24 janvier dernier, en sortant de son entraînement de football dans le sud du XIVe arrondissement de Paris, pour avoir résisté au vol de son portable.
Le mardi 17 décembre 2024 c’était un adolescent de 16 ans qui a succombé à Paris devant le lycée Rodin ; lui aussi également poignardé.
Le 15 décembre dernier, nous apprenions le meurtre au couteau d’Inès ,une adolescente de 15 ans, tuée à Isle en Haute-Vienne.
Mi-octobre un adolescent de 14 ans avait été retrouvé mort dans à Alénya dans les Pyrénées-Orientales.
Il y a aussi les drames de la Drôme avec le meurtre du jeune Thomas à Crépol en 2023 et celui de son camarade de rugby poignardé en avril 2024.
L’on peut également citer l’assassinat de Philippine. Et malheureusement cette sinistre liste des meurtres d’enfants français tués au cours ces dernières années n’est pas exhaustive.
Ces crimes ne sont pas le fruit d’un assassin unique ou d’un réseau criminel. Ces crimes sont des faits divers qui de part le caractère répétitif devienne un dramatique phénomène de société. Un phénomène de société que le camp des bien-pensants en sont en partie responsable. Responsables car pendant des années et encore maintenant ils nient le réels. Petris d’une idéologie vivre-ensembliste et déconstructiviste sociale ils n’ont rien fait et continuent de ne rien faire à l’échelle de la nation pour endiguer le mal à la racine.
Il n’y a aucune remise en question politique de ce phénomène d’ultra violence s’attaquant à ce qu’il y a de sacré. Pour reprendre les mots de la porte parole d’un syndicat de police, Linda Kebab, ces meurtre d’enfant sont le symptôme d’une faillite collective et la seule chose qu’un politique devrait dire après ce drame, c’est : « Nous avons failli ». On nous promet des lourdes sanctions mais la réalités et que la criminalité est trop peu sanctionnées par les juges. La criminalité trouve toujours des excuses.
Le chef de l’Etat de son côté continue a inaugurer les chrysanthèmes, parle et n’agit pas pour protéger les Français. Le lundi 10 février, le jour même où le suspect du meurtre de la jeune Louise était placé en garde à vue, Emmanuel Macron a pris la lors de la première journée de conférence du Sommet pour l’action sur l’IA depuis le Grand Palais à Paris et pérorait « nous avons le meilleur écosystème en Europe » sur le sujet.
Il continue à s’autoféliciter devant le parterre d’invités haut de gamme, concluant en annonçant que la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, allait dévoiler mardi une « stratégie européenne pour l’IA ».
Non pas que l’enjeu des nouvelles technologies n’est pas essentiel en ce XXIe siècle, mais la sécurité et la liberté de ses concitoyens ne sont pas un enjeu tout aussi important ? A quoi sert une société ultra itech si les enfants et les citoyens ne peuvent sortir de chez eux de peur d’être poignardé sans aucune raison hormis celle d’exister ?
Concluons sur les mots d’un ministre de la Marine de Louis XV, Nicolas-René Berryer, au moment où la France cédait l’Amérique du Nord pour sauver son territoire métropolitain : « Quand la maison brûle, on ne s’occupe pas des écuries ». Hé bien là on a l’impression que les écuries sont plus importants que nos foyers.
Toutes nos sincères condoléances aux familles endeuillées par la perte tragique d’un enfant.