Le sport est censé être le terrain de compétition équitable, où tous sont égaux et chaque personne respecte les mêmes règles.
Pourtant, ce n’est pas vraiment le cas en France, où des aspirations religieuses sèment le sentiment communautaire. La question brûlante concerne évidemment le port du voile dans les compétitions sportives. Selon un sondage, réalisé par l’institut CSA, plus de 70 % des Français sont favorables à son interdiction.
Une telle position est justifiée par les normes et traditions laïques de la France. La laïcité n’empêche pas la pratique d’une religion, mais l’organise dans un cadre juridique précis qui rend possible la liberté de conscience de chacun sans pour autant porter atteinte à la liberté des autres. Toutes les communautés religieuses sont d’accord avec ce principe, mais les cercles islamistes ne sont pas prêts à lâcher l’affaire.
Au sein du gouvernement, il y a aussi des divisions. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le garde des Sceaux Gérald Darmanin restent intransigeants : aucun signe religieux ostentatoire dans le sport. Parallèlement, la ministre des Sports Marie Barsacq et la ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne affichent leur soutien à cette idée qui compromet la lutte contre l’islamisation de la France. Darmanin menace même de démissionner si le gouvernement cède au chantage des islamo-gauchistes.
La défense de la laïcité dans le sport ne se limite pas à l’interdiction du voile. Il y a aussi d’autres manières dont il devient de plus en plus influencé par l’islam. En Ligue 1, le match Angers – Monaco a été interrompu pour permettre à certains joueurs de rompre le jeûne du Ramadan.
Pourquoi une telle démarche n’était-elle pas possible l’année précédente ou il y a 10 ans ? Si dans cette histoire, il n’y a rien qui pourrait aller à l’encontre de nos traditions laïques, pourquoi est-ce maintenant qu’on observe de tels comportements ? La réponse est simple : les élites cèdent à la pression islamiste plus que jamais.
