Il y a près de 223 ans, Napoléon Bonaparte dotait la France d’un nouvel ordre de chevalerie, basé sur le mérite et les services rendus à la Nation afin de se démarquer des ordres royaux.
Le projet de loi de la création de l’Ordre de la légion d’Honneur est adopté par la Tribunat de 56 voix contre 38 le 14 mai 1802, puis, le 19 mai par le Corps législatif, par 166 voix contre 110. Le décret du 29 floréal an X porte acte de la création d’une Légion d’honneur. Selon le Premier Consul et futur Empereur il faut doter la Nation d’ « un ordre qui soit le signe de la vertu, de l’honneur, de l’héroïsme, une distinction qui serve à la fois la bravoure militaire et le mérite civil ».
Cette distinction est depuis 1802, au sommet de l’ordre des distinctions existantes en France. Pour nombres de citoyens et valeureux patriote elle est le signe de la reconnaissance suprême de leur dévouement suprême à la Patrie. Au fil des ans elle a toujours essayée de récompenser des valeureux militaires et des civils qui ont œuvré à la grandeur du pays. Cependant, elle est également le reflet d’une société française en mutation et en profondes souffrances. Sa valeur hautement symbolique en fait la proie d’une élite civile qui veut a tout prix se parer des atouts de la vertu qui procure le légendaire port de la boutonnière rouge.
Comme chaque années, a lieu une promotion de récipiendaire des principaux ordres nationaux. En janvier 2025, ce ne sont pas moins de 1702 personnes qui sont distinguées dans les ordres nationaux. 482 reçoivent la Légion d’honneur et 1 119 l’ordre instauré par le Général de Gaulle …l’ordre national du Mérite. En sus de ces nombreuses récompenses, 101 personnes ayant activement œuvrés à la rénovation de notre Dame sont également récompensés.
Cependant parmi ces nombreux citoyens méritant se glisses quelques personnes pour qui la réception de cet ordre symbolisant la bravoure, l’honneur et la vertu est un contre sens. D’un point de vu politique l’on peut nommer les anciens ministres Rima Abdul Malak, Clément Beaune, Olivier Dussopt, Marlène Schiappa et Amélie Oudéa-Castéra. En effet, à l’heure où la France s’enfonce dans une crise existentielle, comment peut on légitimer l’actions de ces anciens ministres qui ont activement participés à notre décente aux enfers. Olivier Dussopt est le fossoyeur des actifs de part sa réforme de la retraite.
Amélie Oudéa-Castéra affiche un mépris constant et consternant envers le peuple français. L’ancienne ministre des Sports est également mis en examen entre autre pour diffamation envers Noël le Gret et cela malgré l’intervention de la cours de Justice de la République et la cours de Cassation.
Enfin, l’on peut parler de Marlène Schiappa et de l’affaire dite du Fonds Marianne, dispositif mis en place en 2021 suite à l’assassinat de Samuel Paty, alors qu’elle était en charge de la Citoyenneté. Le fonds du scandale ? La disparition de plus de 2 millions d’euros de part les conditions d’attribution et l’utilisation de subventions, parfois très conséquentes, aux associations lauréates au premier rang desquelles l’USEPPM, l’Union fédérative des sociétés d’éducation physique et de préparation militaire gérée par Mohamed Sifaoui.
Peut-on réellement continuer a récompenser de la même manière des personnes qui ont versé leur sang pour la patrie et/ou mis leur intelligence au rayonnement de la France et ceux qui ont perpétuellement eu a cœur de spolier l’argent public.