Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que Paris allait financer de nouvelles livraisons d’armements à l’Ukraine en utilisant les intérêts générés par les avoirs russes gelés, une décision qui ne manquera pas de faire réagir Moscou.
Le locataire de l’Hôtel de Brienne a révélé que la France allait allouer une somme supplémentaire de 195 millions d’euros pour Kiev. Cet argent proviendra des intérêts générés par les avoirs russes gelés, suite aux sanctions économiques imposées par l’UE.
Selon le ministre français, cette aide permettra à l’armée ukrainienne de recevoir de nouveaux équipements militaires, notamment des blindés AMX-10RC et des VAB, du matériel vétuste et inadapté, dont l’armée française souhaitait se débarrasser après son remplacement par les véhicules issus du programme Scorpion. En outre, des obus de 155 mm et des bombes AASM, qui équipent les Mirage 2000, seront également fournis.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un soutien plus large à l’Ukraine, après que les pays du G7 aient promis l’année dernière une aide de 50 milliards de dollars, qui pourrait être partiellement remboursée à travers les bénéfices des actifs russes gelés mais dont Emmanuel Macron annonçait pourtant qu’y toucher signifiait enfreindre le droit international et affirmait que la France respectait la législation.
La réaction de la Russie ne s’est pas fait attendre.
Le président du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, a réagi vivement à cette annonce, déclarant : « Vous devrez toujours répondre de vos actes et rendre ce qui a été volé ».
L’engagement de la république française à fournir des armements à l’Ukraine marque une nouvelle étape dans l’entêtement militariste alors que 30 de déstruction de notre appareil militaire ont considérablement affaibli et amoindri nos forces armées. Si cette aide a pour objectif de renforcer les capacités ukrainiennes sur le terrain, dans les faits, il s’agit surtout d’éviter à la France de payer des sommes considérables dans le recyclage du vieux matériel et ne devrait pas apporter une aide réelle dans les combats de l’Est.
Cela signifie donc que derrière les déclarations enflammées et les beaux discours, les élites n’en ont cure des Ukrainiens et veulent eux aussi s’enrichir via le conflit, sur le dos des contribuables russes spoliés et des Français taxés.
Des taxes supplémentaires et des efforts de guerre – sommes nous en guerre ? – inadissibles alors que nos élites corrompues, mondialistes, continuent de bloquer la fourniture en gaz russe, qui alimentait pourtant toute l’induistrie allemande, première puissance économique de l’UE.
Si l’Allemagne sombre, elle entrainera avec elle toute l’UE et c’est bien ce qui est entrain de se produire. Alors comme disent les anciens, « quand rien ne va plus, on fait une bonne guerre ».
