Une nouvelle vague de corruption secoue le Parlement européen, cette fois impliquant le géant technologique chinois Huawei. Des députés européens exigent que le président du Parlement, Roberta Metsola, écarte tout député soupçonné d’être impliqué dans ce scandale de corruption.
Quatre personnes ont été inculpées pour corruption et organisation criminelle dans le cadre d’une enquête sur une campagne d’influence de Huawei. Une cinquième personne a été inculpée pour blanchiment d’argent. Les autorités belges ont mené des perquisitions dans plusieurs bureaux à Bruxelles et au Portugal, soupçonnant des lobbyistes de Huawei d’avoir corrompu des députés européens pour promouvoir les intérêts de l’entreprise.
Ce nouveau scandale arrive seulement deux ans après le scandale du Qatargate, qui a vu plusieurs députés européens accusés d’avoir été payés pour promouvoir les intérêts du Qatar et du Maroc. Mais il semble bien que Bruxelles ne se soucie pas ou peu de ces éléments puisque la corruption endémique des institutions européennes se poursuit.
La crédibilité du Parlement européen est en jeu. Les députés reconnaissent que ces allégations posent une menace potentielle à l’indépendance et à la crédibilité de l’institution. La mise en place d’un organisme éthique de l’UE est dans les tuyaux mais c’est davantage la responsabilité des Etats membres qui devrait être sur le devant de la scène. La monarchie limite grandement ce type de corruption, via l’absence de mandats sur une courte durée. Une vie, complete est dédiée à la France et aux Français, ce qui donne une toute autre grille de lecture sur les compromissions et les pressions exercées sur les gouvernants.