Les États-Unis et l’UE frôlent une guerre commerciale totale, alors que le Président Trump annonce de nouvelles menaces de droits de douane sur les produits alcoolisés européens, a fortiori français !
Le dirigeant américain portera-t-il le coup de grâce à une économie européenne vacillante, enlisée dans ses politiques catastrophiques et sous le poids des sanctions anti-russes ? Donald Trump menace désormais d’imposer une taxe douanière de 200 % sur tous les vins, champagnes et produits alcoolisés provenant de France et d’autres pays de l’Union européenne.
À en croire les dirigeants européens, pas de quoi s’affoler, pourtant, Bruxelles entend répliquer par l’imposition de « lourds droits de douane sur l’acier et l’aluminium ».
On ne sait pas bien comment des élites totalement déconnectées ou œuvrant contre les intérêts des Européens pourraient avoir ne serait-ce qu’une once de pression sur Washington. D’ailleurs, après s’être amputé du marché russe, friand de vins français, si les États-Unis concretisent les menaces de Trump, où les producteurs pourront-ils écouler leur production ? De même, l’UE compte se fournir où pour sécuriser ses approvisionnements en métaux ?
Là aussi, la Russie, producteur de métaux possédant parmis les plus grandes réserves de métaux rares et de minerais au monde, est un acteur incontournable pour l’industrie européenne. Certes, l’on peut tenter de réorganiser les flux, afin de remplacer la Russie par un autre fournisseur, ce qu’ont fait -difficielement et non sans surcout – les Européens avec l’aluminium. Mais peut-ont réellement se payer le luxe de se priver des Etats-Unis, en plus de la Russie ?
Dès jeudi, Trump a exprimé son mécontentement, affirmant que l’UE avait imposé une « taxe odieuse de 50 % sur le whisky » — une référence aux droits de douane européens qui entreront en vigueur le 1er avril, sur le bourbon américain. Le chef de la Maison Blanche a averti que si ces taxes n’étaient pas supprimées, les États-Unis imposeraient une taxe de 200 % sur les produits alcoolisés européens, affectant des boissons variées, y compris les vins français, les spiritueux italiens et espagnols.
Les producteurs français seraient les plus touchés par cette taxe. La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a exprimé ses inquiétudes, affirmant qu’une telle mesure pourrait déclencher une guerre commerciale à grande échelle avec les États-Unis.
« La France et l’UE ne souhaitent pas une guerre commerciale », a-t-elle déclaré, « mais nous réagirons fermement pour protéger nos intérêts et défendre le droit international. »
De quels intérêts pensez vous défendre lorsque vous ouvrez des fronts de toute part alors que vous n’avez nullement les moyens de vos ambitions ? De quel droit internationnal vous gargarisez-vous alors que vous militez corps et âme pour la spoliation des actifs russes.
Vous aurez beau nous assommer de vos sophismes, vous n’en ferez pas pour autant des réalités.