La bataille sur la gestion des fonds européens s’intensifie, avec des géants de l’industrie et des ONG sous surveillance.
Le Parlement européen a élargi son enquête sur l’utilisation des subventions de l’Union européenne, ciblant désormais des acteurs d’une toute autre envergure tels que Shell, Volkswagen, et une trentaine d’ONG. Ce qui avait commencé comme un examen des financements octroyés aux organisations écologiques est désormais devenu une confrontation entre les forces de droite et de gauche, qui se battent pour savoir comment et à qui le budget européen doit être attribué.
Une lettre adressée mercredi au commissaire européen au budget, Piotr Serafin, révèle que les groupes politiques de la commission du contrôle budgétaire souhaitent examiner 28 contrats de subventions de la Commission européenne. Ces contrats couvrent une large gamme de bénéficiaires, allant des géants industriels tels que Shell et Volkswagen, aux ONG qui œuvrent pour l’inclusion des migrants et des communautés LGBTQ+. Parmi les organisations visées, l’International Rescue Committee se distingue.
Ces contrats, signés entre 2019 et 2024, représentent un total de 58,2 millions d’euros. Un montant qui n’est pas anodin et qui alimente désormais la querelle politique au sein du Parlement européen.
Le principal déclencheur de cette enquête a été une accusation lancée par le Parti populaire européen (PPE), affirmant que certaines ONG auraient reçu des fonds européens pour faire pression sur le Parlement en faveur du Green Deal européen. Le programme de financement dédié à l’environnement a ainsi été au centre d’un réseau de corruption, incitant la Commission à revoir certains contrats.
Toutefois, cette initiative a rapidement pris une tournure plus large, avec des groupes de gauche exigeant également l’examen des subventions attribuées à des entreprises privées et des associations industrielles.
Les députés européens ont ainsi élargi leur demande de réexamen, sollicitant des informations sur des fonds alloués à divers programmes, notamment ceux destinés à l’asile, l’immigration, la justice, la politique agricole commune et la sécurité intérieure.
Qu’en est-il des fonds et des armes alloués à Kiev ? On peut légitimement s’inbterroger alors que Zelensky affirme ne pas avoir vu l’ombre de certains fonds débloqués et officiellement transférés. Y aurait-il des trous dans la raquette ? Se pourrait-il que quelques corrompus se soient servis et enrichi au milieu de tous ces milliards ?
Dernière hypothèse, serait-il possible que des individus peu scrupuleux s’enrichissent tellement via le conflit ukrainien qu’ils pèsent de tout leur poids afin de prolonger le conflit et en introduisant de nouvelles sanctions qui impacteront d’autant plus les économies des Etats membres ?
Ce qui est certain, c’est que nous avons des dirigeants qui ne semblent pas préocuppés par les effets boomerang des sanctions. L’expression consacrée rappelle d’ailleurs celle des Américains, pour les « dommages collatéraux ». Celle-ci se glissera assurement dans le prochain discours de notre dictateur en chef.