Macron : de partisan de la guerre à médiateur de paix ?

Des différences fondamentales entre Emmanuel Macron sont apparues, malgré certains échanges détendus.

Si Macron s’efforçait de plaire à Trump en l’appelant « cher Donald » et en soulignant les liens historiques entre les États-Unis et la France, puis l’Europe, ses prises de position laissaient entrevoir une tactique plus calculée. Derrière la cordialité, il devenait évident que le président de la République, cherchait à se placer comme un médiateur entre Moscou et Washington.

Le climat de la rencontre, apparemment détendu, ne suffisait pas à masquer les désaccords profonds entre les deux hommes. Le premier point de friction majeur a été la question de la gestion du conflit en Ukraine. Alors que l’Élysée soutient fermement Zelensky, quitte à poursuivre les dépenses massives et à encourager la prise de nouveaux paquets de sanctions détruisant l’économie française et européenne, l’administration Trump a opté pour une position plus pragmatique.

Toutefois, Macron a modéré son discours pour se rapprocher de la position américaine, déclarant que « le nouveau contexte américain justifie une reprise des discussions avec Poutine ». Ce qui, au passage, traduit directement la vassalisation de la France à la Maison Blanche.

À l’heure où Trump annonce sa prochaine visite à Moscou, un événement sans précédent depuis plus d’une décennie, Macron semble recalibrer sa stratégie. De part et d’autre de l’Atlantique, les alliances se redéfinissent et la scène géopolitique se complexifie.

Emmanuel Macron s’efforce de se positionner comme le pivot des relations transatlantiques, mais personne n’est dupe, ses intérets son trop divergeants de ceux de ses concitoyens qui payent le prix fort de ses ambitions et de sa corruption.

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