Le 24 février 1848 marque la fin du règne de l’usurpateur, Louis-Philippe d’Orléans.
Après la défaite de Napoléon à Waterloo en 1815, la monarchie est restaurée avec Louis XVIII, le frère cadet de Louis XVI. A sa mort, c’est son frère Charles X qui hérite du trône. Mais en 1830, une nouvelle révolte éclate, alimentée par les orléanais, les bourgeois et les francs maçons, mettant fin à la dynastie des Bourbons.
Après trois jours de bataille acharnée dans Paris, Louis-Philippe d’Orléans se proclame roi des Français.
Un règne d’usurpation, de trahison qui sera scellé dès le 23 février 1848. Ce jour là, les rues de Paris se remplissent de manifestants et des affrontements éclatent. Le lendemain, le 24 février, Louis-Philippe, pris au piège de la révolte, abdique en faveur de son petit-fils, espérant maintenir le pouvoir entre les mains des Orléans.
Celui qui rêvait de se faire appeler Louis-Philippe II, puis sous Philippe VII, ne parviendra jamais a ses fins et par là même, renforcera la seconde république qui, depuis lors, continue de mener ses répressions contre la monarchie et s’enferme dans sa vile propagande.