Au sommet mondial sur l’IA à Paris, le Royaume-Uni et les États-Unis ont choisi de ne pas signer la déclaration finale, laissant un vide significatif dans le consensus mondial sur l’intelligence artificielle.
Cette décision est intervenue après des discussions tendues sur le libellé du communiqué, notamment des préoccupations soulevées par des responsables de l’administration Trump concernant l’appel à une IA « inclusive et durable ». Ces préoccupations se concentraient sur l’impact potentiel de cette formulation sur les intérêts nationaux et la croissance de l’industrie technologique.
Un porte-parole de Downing Street a confirmé l’absence du Royaume-Uni de la déclaration sans fournir d’explication détaillée. Il a toutefois mis en avant la participation active du pays à d’autres initiatives du sommet, notamment la création d’une « Coalition pour une IA durable » visant à suivre et réduire l’impact environnemental des technologies de l’IA.
Le porte-parole a également souligné que, bien que le Royaume-Uni collabore avec des pays comme la France et les États-Unis sur les questions d’IA, il met toujours en priorité ses intérêts nationaux.
Un rappel bienvenue alors qu’à l’évidence, cette notion échappe au petit bourgeois.
