Macron vend la France aux Emirats Arabes Unis

C’est un accord qui pourrait faire très mal à la souveraineté nationale ou du moins ce qui en reste. L’objectif affiché : transformer l’avenir de l’intelligence artificielle (IA) via le développement d’un centre de données de 1 gigawatt dédié à l’IA.

Le Président Emmanuel Macron et son homologue émirati le Sheikh Mohamed bin Zayed al-Nahyan ont signé cet accord cadre jeudi soir, lors de la visite officielle du dirigeant émirati à Paris. Une visite qui est toute sauf annodine puisque, ormis la signature de cet accord, elle précède le sommet mondial sur l’intelligence artificielle, prévu la semaine prochaine, où près de 100 pays se réuniront pour explorer le potentiel de l’IA.

Le sommet, qui se tiendra du 10 au 11 février, vise à positionner la France et l’Europe comme des acteurs majeurs dans la course à l’IA, aux côtés des géants technologiques des États-Unis et de la Chine. Cette signature souligne surtout l’incapacité de la république française à investir et développer par elle même les technologies révolutionnaires de notre siècle et à redevenir la puissance qu’elle a toujours été.

Pourtant, la France abrite déjà pas moins de 350 TPE/ PME dont certaines pourraient bien déménager et passer sous pavillon étranger à cause des élites.

On voit bien ici que la seule chose dans la France a besoin dans ce domaine c’est de dirigeants générant un espace propice à l’épanouissement des structures nationales, au développement de la culture de l’intelligence économique et au protectionnisme.

Ces trois composantes, réunies, permettraient à la France de concurrencer les pôles actuels les plus avancés. Or, sentant le bon filon, les étrangers viennent chasser sur notre territoire les pépites de demain, celles que la république se montre incapable de protéger et d’aider au développement.

Pourtant, l’on nous vante cet « accord » comme pouvant propulser les secteurs de l’IA en France et aux Émirats, en facilitant le développement de puces de nouvelle génération, de centres de données avancés, ainsi que de programmes de formation pour les talents.

Outre les infrastructures physiques, le partenariat prévoit également la création de « virtual data embassies », permettant aux deux pays de développer des infrastructures souveraines en IA et cloud.

Ces innovations soutiendront la création d’un écosystème robuste autour de l’IA, offrant ainsi un pôle de recherche, de développement et de collaboration internationale.

Mais quelle souveraineté pour la France, qui regorge de pépites et qui n’attend pas après les étrangers ?

Qu’a-t-on donné à Emmanuel Macron pour qu’il signe cet accord d’abandon et de trahison nationale ?

Pour l’heure, les deux signataires ont indiqués que les premiers investissements seront annoncés plus tard cette année, lors du sommet « Choose France ».

Oui mais choisir la France pour quoi ? Pour l’exploiter, la piller ?

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