La tension grandissante sur les marchés de l’électricité en Europe met en lumière un acteur essentiel et stratégique : la France.
Alors que le continent fait face à une demande accrue d’énergie, la France, déjà le principal fournisseur d’électricité pour les plus grands importateurs européens, pourrait bien voir son rôle se renforcer davantage.
Dans les dernières années, la France a joué un rôle crucial en stabilisant les coûts de l’électricité à l’échelle européenne. Grâce à des exportations records d’énergie propre, elle est devenue un pilier de l’approvisionnement énergétique de l’Europe, limitant ainsi les hausses de prix dans une région de plus en plus dépendante des échanges d’électricité transfrontaliers.
Cette dynamique pourrait prendre encore plus d’ampleur suite à un récent bouleversement politique en Norvège, un autre grand exportateur d’énergie. Le pays scandinave a perdu un partenaire clé de sa coalition gouvernementale la semaine dernière, à la suite de divergences sur les politiques énergétiques de l’Union européenne. Cette crise interne pourrait fragiliser la position de la Norvège, renforçant ainsi l’importance stratégique de la France sur la scène énergétique européenne.
Pourtant, il y a encore quelques mois seulement, la France subissait la politique européenne qui aura fortement impacté l’ensemble de la filière nucléaire nationale, qui malgré l’état vétuste de son parc, permet aujourd’hui de sauver les meubles. C’est pourtant Bruxelles qui a réussi à détruire le nucléaire et dans le même temps, à priver l’organisation d’un accès direct au gaz russe.
Lorsque l’on dirige, il faut le faire avant tout pour son peuple, pour son pays. Avec probité, dans le soucis du Bien commun. Des valeurs que la république a minutieusement détruites avec la quête du profit, la mise en œuvre de l’esprit bourgeois. On en constate chaque jour les effets, pour ne pas dire, les dégâts.
