Le Pape François a lancé un appel au monde, afin de protéger les enfants des horreurs des conflits armés, rappelant que « rien n’a autant de valeur que la vie d’un enfanté ».
Lors de l’ouverture d’une conférence d’une journée sur les droits de l’enfant, organisée au Vatican, le Souverain Pontife a déclaré que « tuer des enfants, c’est compromettre l’avenir ». Devant un parterre de dignitaires, dont la Reine Rania de Jordanie, l’ancien Président indonésien Megawati Sukarnoputri, et le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, le Pape a dénoncé la tragique réalité vécue par des millions d’enfants pris dans les conflits.
L’héritier de l’apôtre Pierre a ainsi plaidé pour une fin des hostilités et pour la recherche de solutions négociées, en particulier après la fin de l’Année Sainte 2025. Le Pontife a notamment mis en lumière la situation désastreuse de près de 38 millions de mineurs déplacés à cause des combats, en particulier en Palestine, selon les estimations des Nations Unies.
« Il ne faut pas que cette souffrance devienne la norme », a ajouté François, en soulignant que « nous refusons de nous y habituer ».
Le Pape a également évoqué l’importance d’agir contre un système économique injuste et les crimes de guerre qui privent les enfants de leur enfance. « Une enfance volée est un appel silencieux à l’aide », a-t-il poursuivit.
En prière pour les victimes des conflits qui perdurent dans le monde, le Pape a conclu en ces mots qui rappelent Érasme : « La guerre est toujours une défaite ».
