Le géant du luxe pourrait bien élargir sa présence de production aux États-Unis. Bernard Arnault, le président et CEO du groupe, a indiqué que l’entreprise envisage sérieusement de renforcer sa production en Amérique, dans un élan d’optimisme outre-Atlantique, contrastant sérieusemment avec la situation nationale, notamment des taxes sur les grandes entreprises et une bureaucratie pesante.
Lors de la présentation des résultats annuels de LVMH à Paris, celui qui bataille avec Elon Musk pour être l’homme le plus fortuné au monde, a expliqué que le marché américain représentait une opportunité stratégique importante pour le groupe. Si la société dispose déjà de quelques ateliers Louis Vuitton et de sites de fabrication de bijoux Tiffany aux États-Unis, elle pourrait bientôt augmenter sa capacité de production dans ce pays.
« Les États-Unis sont un marché que nous regardons de très près. Les autorités américaines nous encouragent à investir davantage, et c’est quelque chose que nous prenons très au sérieux », a déclaré Arnault.
Cette annonce fait suite à une visite très médiatisée qu’Arnault et sa famille ont effectuée à Washington plus tôt ce mois-ci, où ils ont assisté à la prise de fonction du Président Donald Trump. Assis aux côtés d’autres milliardaires influents comme Elon Musk et Mark Zuckerberg, Arnault a rappelé sa longue relation avec Trump, qu’il connaît depuis plusieurs décennies. D’ailleurs, lors du premier mandat de Trump, Arnault l’avait invité à couper le ruban lors de l’inauguration d’un nouvel atelier Louis Vuitton à Alvarado, au Texas.
Le marché américain est crucial pour LVMH, représentant 25 % du chiffre d’affaires du groupe. Arnault n’a jamais caché son admiration pour les conditions fiscales attractives aux États-Unis, qu’il estime propices à l’investissement. Avec plus de 40 000 employés aux États-Unis, l’extension de la production pourrait offrir à LVMH de nouvelles perspectives de croissance.
Mais c’est surtout la nouvelle mesure envisagée par le gouvernement français, visant l’augmentation des taxes sur les grandes entreprises qui suscite de vives inquiétudes. À son retour de son voyage aux États-Unis, Arnault a exprimé sa déception, affirmant que l’« optimisme » qu’il avait ressenti en Amérique contrastait vivement avec la « douche froide » à laquelle il a dû faire face en rentrant en France.
La caste de corrompus qui se bouscule au portail de l’Élysée devrait être purgée dans le cadre d’une remise en place de la figure du Roy sur le trône de France.