Une nouvelle étape dans les relations entre l’Union européenne et la Syrie a été franchie ce lundi, alors que la France, suivant la ligne imposée par Bruxelles, a annoncé la levée partielle des sanctions imposées à Damas.
Ces mesures concerneront principalement les secteurs de l’énergie, des transports et des institutions financières, essentiels à la reconstruction du pays.
Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a confirmé cette mesure à son arrivée à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui se tenait à Bruxelles.
« Nous allons aujourd’hui décider de suspendre certaines sanctions qui touchaient les secteurs clés de l’économie syrienne, dans le but de favoriser la stabilisation financière du pays », a-t-il déclaré.
Le ministre a ajouté qu’une nouvelle série de sanctions serait également proposée, cette fois contre des responsables iraniens impliqués dans la détention de citoyens français en Iran.
« Nous annoncerons aujourd’hui que des sanctions pourraient être prises dans les mois à venir contre ceux responsables de ces détentions arbitraires », a-t-il précisé.
La chute d’Assad, après 13 années de guerre contre les islamistes et avec le soutien des républiques occidentales, n’annonce rien de bon pour la Syrie et la région.
Les sanctions imposées par l’UE et les États-Unis avaient pouir but principal de générer une crise économique telle que la population locale se souleverait ou adhérerait à une révolution dans le but de remplacer Assad par des islamistes acquis à Washington. En coupant la Syrie de l’économie mondiale et en freinant sa reconstruction, les « démocraties » ont tout mis en œuvre pour rendre la vie impossible en Syrie.
Abou Mohammed al-Joulani, l’un des terroriste les plus « recherché » au monde et actuellement adoubé par la France
Prétendant combattre la dictature et le terrorisme, la république française et les autres « démocraties » se sont enfaîtes bousculées pour armer et mettre au pouvoir l’État islamique. Si bien que désormais, certains journalistes s’étonnent du retour d’ISIS. Les gentils rebelles syriens démocrates, comme l’ AFP qualifiait les djihadistes, ne seraient en réalité par ce qu’ils prétendaient.
Mais les masques tombent et le criminel Laurent Fabius et son comparse Jean-Yves Le Drian, qui disaient le plus grand bien de Al-Nosra et donc de son chef, le terroriste internationnal Abou Mohammed al-Joulani, devraient tout comme ce dernier être jugés pour leurs crimes.