Birmanie : le bilan s’alourdit encore

Un tremblement de terre d’une magnitude dévastatrice de 7,7 a frappé la Birmanie vendredi, provoquant une tragédie humaine d’une ampleur inimaginable.

Au cours du week-end, les corps ont été sortis des décombres, inanimés et le bilan continue de s’alourdir d’heure en heure, avec plus de 2 056 morts et des milliers de blessés.

À Mandalay, la deuxième plus grande ville de Birmanie, située à quelques kilomètres de l’épicentre, les dégâts sont saisissants. Des bâtiments entiers ont été réduits en gravats, et les secouristes, manquant cruellement de matériel, creusent à mains nues. Les volontaires venus prêter main forte, dépourvus de protections élémentaires, écoutant désespérément le moindre bruit qui permettrait de détecter la présence de survivants sous les décombres.

À Mandalay, les recherches se concentrent en particulier sur des immeubles de grande hauteur, dont les dégâts sont importants. Malgré la découverte de 40 survivants, environ 90 personnes y sont toujours portées disparues.

Le tremblement de terre, ressenti à travers l’Asie du Sud-Est, a eu des effets dévastateur bien au-delà des frontières birmanes. À Bangkok, à plus de 1 000 kilomètres de l’épicentre, un immeuble en construction de 30 étages s’est effondré, tuant au moins huit ouvriers. Fait notable, le général birman Min Aung Hlaing a appelé « chaque pays, chaque organisation » à prêter main-forte. Il semble que la catastrophe ait dépassé les capacités du pays, déjà affaibli par des années de guerre civile et de tensions internes.

Les experts estiment que l’intensité des destructions est en partie due à la rapide urbanisation de Mandalay, marquée par une explosion de constructions de gratte-ciel ces dernières années.

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