La vision du Président pour une Europe plus forte et unie, au détriment des Etats qui la compose, bien sûr – fait face à un test majeur : les États-Unis et la Chine ont tous deux pris pour cible les vins et spiritueux français.
Depuis plusieurs mois, la Chine envisage d’imposer des droits de douane sur les brandys européens, dont le cognac, en représailles au soutien de la France aux tarifs de l’UE sur les véhicules électriques chinois. Mais c’est la dernière menace du Président américain Donald Trump qui a véritablement secoué Paris.
La semaine dernière, Trump a annoncé la possibilité de droits de douane de 200 % sur l’alcool européen, une mesure qui frapperait durement la France, premier exportateur mondial de vin et de spiritueux, avec 15,4 milliards d’euros d’exportations en 2024, dont une grande partie à destination des États-Unis.
Face à la menace imminente, le Premier ministre François Bayrou et son gouvernement ont exhorté Bruxelles à protéger un produit phare américain : le bourbon du Kentucky. Lorsque l’Union européenne a annoncé son intention de répondre aux droits de douane sur l’acier et l’aluminium en imposant des taxes sur des produits emblématiques américains, dont le bourbon, Bayrou a estimé que c’était une « erreur » de viser cette boisson. Aujourd’hui, la France pousse pour une révision de la liste des produits qui seraient concernés par ces mesures de représailles.
Un haut fonctionnaire français, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a révélé que le gouvernement avait demandé à la Commission européenne « cinquante fois » de ne pas inclure le bourbon dans la liste des produits visés.
Si les déclarations de Bayrou peuvent rassurer les viticulteurs français, elles révèlent surtout au grand jour l’impérieuse nécessité de quitter cette maison de fous qu’est l’Union européenne. On ne peut assurer les intérêts de notre pays dans une organisation supranationale.
D’ailleurs, en a-t-elle seulement l’intention ? Ou Bruxelles ne cherche-t-elle pas, avec la collaboration active des traitres patentés qui composent les élites républicaines, a tuer ce qui reste de France au profit de leur projet globaliste ?
En ce sens, le Français moyen ne devrait pas tomber une nouvelle fois dans le panneau que lui présente l’Elysée, non Washington n’est pas une menace, pas plus que Pékin ou que Moscou. Ce sont des Etats puissants, qui œuvrent respectivement pour leur souveraineté nationale et nous devrions faire de même.
Or, en assurant notre souveraineté, non seulement nous nous rendrions plus légitimes et respectables sur la scène internationale, mais en plus, nous pourrions redresser définitivement le pays.
N’ayons aucunement honte de le dire haut et fort : pour que vive la France, il nous faut un Roy, et ce projet vital n’est absolument pas compatible avec ce que nous réserve un maintien dans l’UE.